La bergerie de Saint-Aaron
Département : 22
Pays : France
Colis découpé et mit sous vide
Route de Plancoët, c’est à droite après la Doberie. Le lieu-dit a un étrange nom, Fort à faire. Et pourtant la ferme est facile à trouver. Et si Roselyne Gesbert réussit dans son nouveau challenge, nul doute que le grand public l’appellera tout simplement la bergerie de Saint-Aaron.
Élevage ovin
Avec son mari Bruno Couepel, « nous avons surtout des vaches laitières ». Une filière fragilisée actuellement. « Les cours du lait ne sont pas très forts » soupire la fermière, 37 ans, « alors j’ai voulu me diversifier ». Petite, elle avait rêvé d’élever des chèvres, « nous sommes allés voir des élevages en Bourgogne ». Roselyne est séduite, mais cela coûte cher, « alors j’ai décidé d’avoir des brebis et de faire de l’agneau ».
100 agneaux sont nés
Après une formation à la chambre d’agriculture, elle achète un premier cheptel de 50 agnelles dans le Morbihan. « J’étais heureuse de les voir arriver chez moi ». Trois moutons mâles sont également acquis, le but étant d’avoir des bébés. Opération réussie, « 100 agneaux viennent de naître ». Certaines mamans en ont eu plusieurs, « elles peuvent en nourrir deux, les autres, il faut leur donner le biberon ».
Vente en colis
Aujourd’hui les petits ont grandi. « Je les amène à l’abattoir de Quintin ». Car Roselyne a fait le choix de la vente en direct, « je propose des colis, 1/2 agneau, 1/4 avant ou 1/4 arrière ». C’est de 14 à 15 € le kg, « en sachant qu’un 1/2 agneau, cela représente de 8 à 10 kg ». On y trouve de l’épaule, du gigot, de la poitrine, du collier et des côtelettes. « Plus tard il y aura aussi des merguez, avec des bêtes de réforme ».